Les sources d’information internet dans le domaine de la santé sont très hétérogènes. N’importe qui peut publier sur Internet, créer un site web, diffuser une information sans la valider, ni la mettre à jour. Dans le domaine de la santé, cela peut se révéler d’autant plus dangereux que les utilisateurs n’ont pas toujours les connaissances médicales pour leur permettre d’identifier l’information pertinente.
HON (HEALTH ON THE NET)
Les sites de confiance sont fléchés par un label, dont le plus connu est le HON (Health On the Net). Un message doit être affiché sur tous les sites diffusant de l’information médicale pour mettre en garde les patients qu’ils ne peuvent, en aucun cas, se substituer au médecin pour donner des conseils.
Les sites-ressources, les catalogues sélectionnant les informations médicales pour leur qualité, sont mis à jour régulièrement. Ils contribuent ainsi à guider l’utilisateur vers des informations fiables.
Quelques exemples :
La position de la Ligue contre le cancer
La possibilité de recourir à un deuxième avis médical est inscrite dans la loi du 4 mars 2002. C’est un droit fondamental de toute personne malade.
Mais en cancérologie, les réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) sont une garantie que le diagnostic est posé de manière collégiale, rendant moins crucial le recours à un deuxième avis, même s’il est toujours possible de le demander, surtout si plusieurs options thérapeutiques sont proposées.
L’absence de dialogue en face à face entre un praticien et la personne malade
L’absence d’accompagnement de cet avis, surtout si celui-ci diffère du diagnostic initial (explications, proposition d’accompagnement psychologique le cas échéant…)
L’absence de concertation pluridisciplinaire dans le rendu de ce deuxième avis qui est un pilier essentiel de la prise en charge en cancérologie
Le coût de la prestation, fixé en dehors de toute nomenclature, qui crée une inégalité d’accès à ce service
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